Dans cet article, nous voyons d’un peu plus près l’organisation de l’espace disque sous FreeBSD. Nous regarderons en détail le résultat du partitionnement automatique, puis nous configurerons un système traditionnel de partitions pour des systèmes de fichiers séparés. Nous n’aborderons pas le système de fichiers ZFS, qui fera l’objet d’un article séparé.
Si l’on opte pour le partitionnement automatique, l’installateur propose le schéma de partitionnement suivant.
- une partition
freebsd-boot
d’une taille de 512 kilooctets - une partition principale
/
freebsd-ufs
en fonction de la taille du disque - une partition
freebsd-swap
d’une taille de 1 gigaoctet
Quelques remarques :
- GPT (GUID Partition Table) est utilisé par défaut.
- La partition
freebsd-boot
d’une taille de 512 kilooctets se situe au début du disque et contient uniquement le code de démarrage de FreeBSD. - Par défaut, le programme
gptboot
s’attend à ce que la première partition UFS trouvée soit la partition/
. Pas d’ambiguïté ici. - La partition
freebsd-swap
se situe à la fin du disque. Sa taille de 1 gigaoctet est indépendante de la quantité de RAM disponible.
La documentation de FreeBSD fournit un exemple détaillé pour une organisation de partitions dans laquelle les répertoires /
, /var
, /tmp
et /usr
sont des systèmes de fichiers séparés ayant chacun leur propre partition. Si l’on choisit le partitionnement manuel, il faut d’abord créer une table de partition GPT sur le disque, puis créer les partitions l’une après l’autre.
- La partition d’amorçage d’une taille de 512 kilooctets (type
freebsd-boot
, labelboot
) sera située au début du disque. - La partition
/
(typefreebsd-ufs
, labelrootfs
) sera définie juste après. - La partition
swap
(typefreebsd-swap
, labelswap
) sera dimensionnée en fonction de la quantité de RAM disponible. - La partition
/var
(typefreebsd-ufs
, labelvarfs
) fera 2 gigaoctets. - La partition
/tmp
(typefreebsd-ufs
, labeltmpfs
) fera 1 gigaoctet. - La partition
/usr
(typefreebsd-ufs
, labelusrfs
) occupera tout le reste du disque.
Voici ce que cela donne une fois que le système est installé.
root@freebsd:~ # gdisk -l /dev/ada0 GPT fdisk (gdisk) version 0.8.10 Partition table scan: MBR: protective BSD: not present APM: not present GPT: present Found valid GPT with protective MBR; using GPT. Disk /dev/ada0: 41943040 sectors, 20.0 GiB Logical sector size: 512 bytes Disk identifier (GUID): E46BAB4E-12DC-11E7-B5E3-0800275666C1 Partition table holds up to 128 entries First usable sector is 34, last usable sector is 41943006 Partitions will be aligned on 2-sector boundaries Total free space is 1 sectors (512 bytes) Number Start (sector) End (sector) Size Code Name 1 34 1057 512.0 KiB A501 boot 2 1058 4195361 2.0 GiB A503 rootfs 3 4195362 12583969 4.0 GiB A502 swap 4 12583970 16778273 2.0 GiB A503 varfs 5 16778274 18875425 1024.0 MiB A503 tmpfs 6 18875426 41943005 11.0 GiB A503 usrfs root@freebsd:~ # df -h Filesystem Size Used Avail Capacity Mounted on /dev/ada0p2 1.9G 533M 1.3G 29% / devfs 1.0K 1.0K 0B 100% /dev /dev/ada0p4 1.9G 65M 1.7G 4% /var /dev/ada0p5 992M 8.1M 904M 1% /tmp /dev/ada0p6 11G 1.2G 8.6G 12% /usr
Notons au passage que gdisk
ne fait pas partie d’une installation standard de FreeBSD, qui utilise gpart
par défaut. Si je l’ai utilisé ici, c’est uniquement pour des raisons de clarté de la présentation.