Pour gérer les DNS d’un hébergement, je réserve normalement le nom de domaine chez BookMyName, parce qu’ils ne sont pas chers, et parce que leur interface de gestion est extrêmement simple. Il suffit de deux clics pour faire pointer un nom de domaine vers mon propre serveur BIND, qui gère les reste. Ensuite, même si la syntaxe de BIND peut être déconcertante, il suffit d’éditer le fichier zone sans oublier d’incrémenter le numéro de série, on redémarre BIND, et l’affaire est réglée.
Un de mes clients dispose déjà d’un nom de domaine, géré auprès de Gandi. Même si ce bureau d’enregistrement arbore le slogan “Domains Made Simple“, l’interface de gestion des DNS de Gandi est une immonde usine à gaz qui vous fait sauter à travers des cerceaux en feu. C’est aussi un bel exemple pour illustrer le fait qu’il vaut toujours mieux éditer des fichiers au format texte simple que d’essayer de se retrouver dans un clicodrome dont l’ergonomie a visiblement été confiée au stagiaire.
Une fois qu’on a réussi à se connecter à l’interface de Gandi, voilà comment les choses se présentent. Dans un premier temps, il faut essayer d’identifier le fichier de zone actif pour la zone DNS.
Une fois qu’on a trouvé le bon fichier, on ne peut pas l’éditer directement. Il faut créer une nouvelle version en cliquant sur la case correspondante.
Renseigner les données de la zone et cliquer sur Valider.
Enfin, il faut activer cette nouvelle version en remplacement de la version précédente.
Conseil du jour : réservez vos domaines chez BookMyName et installez votre propre serveur BIND. C’est plus simple.
Il est vrai que l’ancienne version est particulièrement confuse. Je vous invite à tester la nouvelle, qui offre de grandes améliorations. En outre, le LiveDNS est désormais la règle.
https://beta.gandi.net/fr
C’est sympa, mais je préfère gérer tout ça moi-même avec BIND. Je fais pointer le domaine vers les IP des DNS primaire et secondaire, et le tour est joué. Tout le reste, j’édite à la main dans /var/named/zone.*